Thursday, August 04, 2005

C est bien le moi d´août les rideaux des boutiques sont baissés et les rues moins fréquentées, je me souviens de mes premiers pas dans cette ville et aujourd’hui les rues de Malasaña me sont si familières, le trajet quotidien pour aller au boulot, je remonte ma rue, traverse la petite place San Idelfonso a laquelle ils ont rajouté des arbres cet hiver, ce qui lui ôte un peu de son cachet mexicain avec la grande façade latérale aveugle de l´église. D´ailleurs au moins trois sont déjà morts, de soif. Ensuite la corredera alta avec la boulangerie, puis une série de bars, le mexicain « la katrina » la laverie, le teinturier. Je tourne a gauche au niveau de la salle de sports pour prendre la rue Santo Espiritu, ou vivait Netta. Ici on se retrouvait devant le gimnasio. Puis, un disquaire, des boutiques d habits, un polleria… On arrive sur la petite place triangulaire, avec les jeux pour enfants, anciennement fréquenté de Junkies elle est aujourd’hui lieu de rencontre des ados sud américains en baggies et casquettes. A l´angle avec les rue San Andres qui va jusqu´à la place dos de Mayo, le restaurant Ojala. Avant pour moi un de ces restaurants designé qui me semblait froid et fashion (sable dans la salle en sous sol). Mais auquel on allait parfois manger le menu le midi avec Netta et les serveurs maintenant me saluent quand je passe devant la porte. La rue San Andres pour arriver place Dos de Mayo, tout un chapitre avant tous ces départs il y avait toujours au moins un groupe d´amis ici, Joao le portugais qui promenait son chien, la terrasse de la pizzeria Maravilla si agréable et les chinois qui nous harcèlent quotidiennement pour nous vendre une Mahoo ou une Fink Braun. Quelques soit le jour de la semaine l´endroit est animé jusque tard dans la nuit, descente d escalier en baignoire, jongleurs de feu, Juan l alcoolique Andalou qui chaque soir est présent et vient chanter sur les accords de n´importe quel jeune jouant de la guitare. Sur les bancs autour de l´arc au milieu de la place, il y a une varièté diversifiée des personnes, des groupes d´ado buvant du calimucho, quelques jeunes punkies, les Erasmus vivant dans le quartier, des petits groupes de filles de deux ou trois mangeant des pipas, des marocains vendant du shit, un peu derrière vers la petite fontaine des alcooliques semi vagabonds au visage ravagés, les chinois vendant leur bìeres en tirant leur petit cadis et au dessus sur la terrasses généralement pleine, des gens sortis boire simplement un verre ou manger un pizza. Chaque lieu géographique correspond à un type différent de personnes. Assis à la terrasse ou assis sur les bancs de pierre en arc de cercle sont deux ambiances distinctes en un même lieu. Mais au petit matin la place n´a rien à voir, les déchets et cannettes vides ont été ramassés, le sol rincé a grand coup de jet d´eau. Tout est très calme, certains commerces s´ouvrent tranquillement, le fleuriste, la boulangerie, les riverains viennent promener leur chien avant d´aller au travaille. L atmosphère est paisible loin de la circulation des voitures, seulement quelques passant comme moi traversent la place. Puis je continue mon chemin jusqu à la gloriette Santo Bernardo passant par la rue Malasaña avec des restaurants un peu plus classes et branchés pour arriver à la rue de l´agence généralement j achète un jus et un yaourt a boire au Chinois, cette boutique á toujours une ambiance moite, il fait très chaud sans air et le jeune vendeur est toujours á moitié réveillé, il dort dans une pièce au dessus de la boutique, puis « Hola », au portero de l immeuble et onze étages d´ascenseur. Dring a la porte et me voici au travail.

0 Comments:

Post a Comment

<< Home