Monday, August 01, 2005

Ce matin comme beaucoup de matin, après m’être réveillé, je sors de chez moi pour aller prendre un café, jour ordinaire, un lundi sauf que je n ai pas été au boulot ce matin, j’étais trop bien dans les bras de la douce Cristina pour la quitter cette dernière fois que je la verrais ici a madrid. C est la saison des adieux, presque chaque jour des départs. L ordinaire se transforme en une succession d’adieu, ça a commencé il y a bien deux mois, certains sont plus tristes que d’autres, il y a des gens que l’on sait qu’on reverra d’autre qu’on croit revoir tout en aillant conscience qu’avec le temps les chemins ne se recroiseront pas et d’autre qu’on sait qu’on ne reverra jamais, juste de bons moments passés ensemble et un chapitre qui se termine. Certains adieux sont heureux pensant aux bons évènements partagés, un temps éphémères déjà consommé, d’autres tristes lorsqu’on sait que la personne va nous manquer ou que nous n’avons pas eu le temps de partager tout ce qu’on aurait aimé.
Nous étions donc rue del pez pour aller petit déjeuner, quand le Palentino entra dans notre champ de vision les grilles étaient baissées et la petite place semblait endormie, éteinte. Chose normale pour un dimanche, le dimanche est un jour particulier de la semaine, au moins parce que le palentino est fermé et que la journée commence ainsi différemment d à l’habitude, mais un Lundi ? C est un peu triste, je voulais dire en revoir, un adieu, casto le patron est un petit vieux qui dégage une forte élégance avec son sourire aux lèvres plissées par les années, sa peau basanée par le temps et ses cheveux qui semblent jaunis par la fumée du tabac des clients. La chemise bien réglée avec un petit gilet en hiver il travaille toujours avec un certains sérieux se tenant droit malgré les années et gardant le sourire jamais lassé de servir ses clients. C’est donc un autre adieu imprévue ce matin une triste surprise qui inaugure le moi d’août. La ville entière est un peu au ralentie et son cœur s’arrête pour une quinzaine de jour.
Ainsi le blog s’appelle Mon Palentino, et je ne sait pas si je reboirait des cafés avec tant de plaisir dans le quartier, car c’était bien un de ces lieux uniques…

4 Comments:

Anonymous Anonymous said...

argh... le départ, tjs dur... l'idée du blog est vraiment sympas, p'etre un peu tard nan pour ton aventure Espagnole ? A+ polo

10:21 AM  
Blogger Clément said...

Jamais trop tard, l aventure continue

11:40 AM  
Anonymous Anonymous said...

No he entendido demasiado, pero he entendido suficiente. Esta noche, con un dicionário, lo releeré de nuevo.

8:11 PM  
Anonymous Anonymous said...

c'est toujours triste de partir... mais c'est bien souvent pour aller ailleurs et rencontrer d'autres palentino!
A +
Fred

5:58 PM  

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